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Entre serviteur & esclave [ Ruki & Aoi ]

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Aki-chan

Aki-chan

Entre serviteur & esclave [ Ruki & Aoi ] Aoigazette1

« Vous êtes renvoyés ! Je ne veux plus jamais vous revoir dans cette demeure ! Comment avez-vous osé me faire ça »

Voilà le vingtième serviteur qui était renvoyé apr le jeune homme. Pour quelle raison ? Cette fois, il lui avait apporté un lait qui n’était pas au goût de monsieur car il était bouillant et il s’était brûlé la langue. Peut-être éxagérait-il, mais ici c’était lui le roi. Le seul qui commandait et qui disait qui restait et qui partait. Il avait l’avis sur tout et tout le monde, personne n’avait le droit de prendre la moindre petite initiative sans le prévenir et lui demandait son accord. Pourquoi ce garçon capricieux de 16 ans n’était-il pas repris en main par ses parents ? Pourquoi ? Peut-être parce que tout simplement il y avait un sérieux problème, un problème que toute la famille connaissait, mais qu’aucune autre personne du cercle familial, pas même le plus vieux des serviteurs ne connaissait. Ce gamin, petit prodige était en fait celui qui dirigeait la grande entreprise familiale. Septième enfant, il n’était pourtant pas celui qui allait succéder, mais il était le seul à parvenir à monter des plans infaillible pour enrichir toujours plus la famille. C’est pourquoi, on le laisse un peu tout faire. Pourri gâté, tout le monde lui obéit, même ses frères et ses sœurs ne dépendent que de lui.

Ce matin, habillé d’une magnifique chemise en soie et d’un pantalon en cuir qui le moule parfaitement, il descendait les marches tranquillement. La rumeur disait que sa mère avait engagé un nouvel employé, mais que celui-ci semblait bien différent des autres. Il avait un petit sourire et comptait l’acceuillir personnellement. Les gardiens de la maison, qui venaient de lui ouvrir la grande grille en tenant les énormes chiens de garde, appelèrent la maison. Elle était encore à plusieurs mètres. En fait, elle était tellement grande qu’on avait du mal à calculer la distance. Mais, le jeune Aoi aimait le fait de devoir se promener dans des jardins qui représentaient toutes les saisons avant d’entrer dans la demeure. Dans ce hall majestueux emplit de dorure qu’il s’amusait à faire astiquer à la main par ses serviteurs. C’était un vrai petit tyran quand il avait envie de s’amuser un peu. Il vit alors par une des fenêtres le jeune homme qui arrivait. Et avant même qu’il puisse frapper à la porte il ouvrit la porte, lui-même hein pas par un serviteur et il regardant cet être.

Il le regarda de haut en bas avant de le laisser entrer lui faisant signe par un claquement de doigt de fermer la porte derrière lui. Il s’asseya alors sur un des fauteils, style château et se mit à examiner le jeune homme encore une fois de haut en bas toujours sans dire le moindre mot. Il eut un petit sourire en le fixant avant de murmurer doucement.


« Ne déballes pas tout de suite tes affaires… tu dois tenir une journée avec moi avant d’être définitivement engagé ! »

Oui, nouvelle règle qui était ajusté juste pour ce jeune homme vu combien il le trouvait craquant… Mais bon, il allait bien voir ce que cela allait donner… Peut-être sera-t-il déçu…

Kawauso

Kawauso

Entre serviteur & esclave [ Ruki & Aoi ] Rukibishonenkawaii2sf2


Valise dans une main, cigarette dans l'autre, Ruki avait bien du mal à croire qu'il allait devoir jouer les serviteurs, pour sur, sa légendaire fierté allait en prendre un coup... Mais il n'avait pas vraiment le choix, il avait cruellement besoin d'argent, et c'était le seul travail qu'il avait trouvé... Marchand sans trop se pressé, le blondinet ce demandait déjà comment il allait faire pour supporter qu'on lui donne des ordres, et intérieurement, il s'était mis à prier... Pourvu qu'il ne tombe pas sur des patrons arrogants, prétentieux, et hautains... Parce qu'il se connaissait, il ne pourrait pas s'empêcher de les remettre à leur place, par des remarques acerbes et habiles... Et il ne pouvait pas se permettre de perdre son boulot... Non, sa petite soeur comptait pour lui et il lui avait promis de tout faire pour elle...
Laissant un vague soupir lui échapper, il écrasa sa cigarette, alors qu'il se tenait devant les grilles imposantes de son nouveau lieu de travail... Et bien, eux on pouvait dire qu'il roulait sur l'or...

Passant une main dans ses cheveux, le blondinet esquissa un sourire léger... Au moins avec ce travail il n'allait pas s'ennuyer, c'était déjà ça de gagné... Ce matin, il c'était vêtue d'un simple jean aux teintes foncés, déchiré par endroit, qui laissait entrevoir sa peau albâtre, et d'un simple t-shirt noir, il avait même pousser son petit jeu en mettant une petite cravate rouge. Glissant une nouvelle cigarette entre ses lèvres, qu'il n'alluma pas, il salua d'un signe de tête les gardiens qui lui ouvrirent, enfin, la porte... La patience n'avait jamais été le fort de Ruki...

Ne prêtant guère attention aux chiens, qui avaient plus l'air enragé qu'autre chose, il pénétra enfin dans la demeure... Enfin, plutôt dans le luxueux jardin qui bordait la demeure... Et bien... Y'en a qui s'embêtait pas dans la vie, lui devait trimé dur dans sa vie pour prendre soin de sa petite soeur, et d'autre s'offrait des jardins aux grès de leurs humeurs... Lasse, un nouveau soupir franchit ses lèvres, alors qu'il arrivait enfin devant les portes imposantes... Qui s'ouvrirent avant même qu'il n'es eut le temps de frapper...

IL y avait presque quelque chose de gênant à se faire ainsi détailler de la tête au pieds... Sauf que Ruki se permit de faire la même chose... Et il savait d'or et déjà à qui il avait à faire... Il fut enfin autoriser à entrer, et il referma la porte derrière lui... Avec la désagréable sensation qu'ici se ne serait pas de tout repos. Il regarda le jeune homme qui lui avait ouvert s'installer dans un fauteuil, avant qu'il ne prenne enfin la parole... Tiens... ça c'était pas dans le contrat...

-Et vous êtes ?

Ouaw... le Ruki il faisait des efforts là... utiliser le vouvoiement avec un gosse de riche... C'était pas dans ses habitudes ça.

Aki-chan

Aki-chan

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Le jeune homme avait donc une clope au bec, et semblait vraiment ne pas avoir beaucoup d’argent malgré le fait qu’il en restait beau. Il fit une petite moue boudeuse, c’était bien un enfant ça à bouder dès que l’occasion se présenter à l’entendre demander qui il était. Il se mit à jouer avec ses cheveux sagement laissant avant tout un silence s’installer. Un petit silence pesant comme il les aimait tant ! Il eut enfin l’envie de répondre. Mais pas rapidement, non il prenait son temps pas pour parler genre l’autre ne comprendrait pas, mais il coupait sa phrase comme si au final elle était fini, puis il l’a reprenait…

« Aoi… septième enfant de cette demeure… Mais comme tout le monde ici tu dépendras de moi ! »


Il avait bien fait de préciser cela, préciser qu’ici c’était grâce à lui qu’il restera ou non dans cette demeure. Jamais personne ne contestera le moindre de ses actes. Un fin sourire aux lèvres il cherchait en sa mémoire le prénom qu’on leur avait dit. Un prénom original, il avait beaucoup aimé l’entendre, il s’en souvient encore. Il ne chercha pas bien longtemps pour remettre la main dessus. Ruki… A ce qu’il avait lu il était vraiment motivé pour cet emploi, qui pouvait être motivé pour venir travailler avec un petit tyran comme lui ? Peut-être qu’il ne connaissait pas encore ce qui l’attendait ? C’était sûrement le cas sinon quelqu’un de bon sens serait parti. Quoique l’offre était alléchante, quand on lui obéissait bien, il pouvait se montrer si généreux avec les gens que ça en devenait presque surprenant. Mais pour le moment, ce nouveau serviteur n’était pas encore entrer dans ses bonnes grâce. Il se mit donc à parler toujours aussi tranquillement, il était posé malgré son jeune âge.

« Bien… Ruki donc… Pendant une journée tu feras tes preuves, si tu tiens le coup et que tu ne commets aucune erreur je t’avancerais le premier mois et bien sur tu deviendras mon serviteur personnel. Ce qui veut dire que tu auras la paye que tu mérites…Mon ancien m’a… comment dire malheureusement quitté ce matin… »


Malheureusement ? C’était loin d’être le cas, il l’avait renvoyé sans aucune autre forme de procès ne cherchant même pas à entendre la moindre petite excuse de cet homme. Sera-t-il plus indulgent avec ce garçon ? Cela ne risque pas d’arriver, à moins qu’il se prenne de sympathie pour lui mais ça… Ce n’était pas vraiment son genre, il n’aimait personne, personne ne l’aimait. Tout le monde le respectait, le craignait comme un adulte mais de là à dire qu’il y a de l’amour… c’était poussé le bouchon un peu loin. Même ses parents l’indifférer, ils n’étaient que des géniteurs, rien de plus. Il n’avait pas envie de s’attarder sur eux, il ne voulait pas prendre en pitié ses gens qui dépendaient depuis déjà plusieurs années de lui. Ici, le seul maître c’est lui malgré son statut de benjamin. Il eut encore un sourire se plaisant à regarder ce nouveau serviteur, il n’avait aucune honte ni même une once de gêne et dans encore un sourire il murmura doucement.

« La moindre erreur tu le payeras cher… Tu perdras ta place sur le champ… ou si je suis complaisant je trouverais un moyen de dédommagement ! »

Kawauso

Kawauso

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C'était officiel... Il était tombé dans une maison de dingue... rien qu'en écoutant ce Aoi parler, il le savait... D'ailleurs il avait déjà cataloguer le petiot qui lui faisait face dans la rubrique, fils de riche prétentieux, arrogant et sans aucun interêt... En règle général, il ne lui aurait même pas accordé un regard, ni même prononcé un seul mot, il n'aimait pas gaspiller sa salive pour rien... C'est d'ailleurs pour ça qu'il l'écouta sans rien dire... Blablablablabla.... Ruki n'avait retenue qu'une seule chose de son discours, ce qu'il gagnerait à être son serviteur personnel... Si il était payé en conséquence... Cela lui permettrait beaucoup de chose, notamment de pouvoir s'occuper de sa petite soeur... Ce qu'il ne ferait pas pour elle... En plus... avancer le premier mois... En voilà une bonne idée. Comme quoi, même les gosses de riches peuvent se montrer généreux.

Complaisant ? Dédommagement ? Mais qu'est ce qu'il racontait ce petiot là ? ... ... Ouais autant dire qu'ils allaient bien se marrer tous les deux... Calmes Ruki, ravale des paroles, il n'en vaut pas la peine, contente toi d'un petit hochement de tête et c'est tout... Voilà...
Finissant par ranger sa cigarette qu'il n'avait pas allumer, le blondinet n'osait même pas imaginer ce qu'il l'attendait avec un patron comme ce Aoi... Enfin, il supposait tout de même que cela allait rester dans la limite du raisonnable.

- Je suppose que je commence maintenant ?... Monsieur...

Fut la seule phrase que Ruki répondit à tout le monologue du petiot... Il l'avait déjà surnommer petiot alors qu'il devait avoir un peu près le même âge... Mais vu comment il se comportait, Ruki se jugeait en droit de l'appeler comme bon lui semblait... Intérieurement en tout cas... parce qu'il de doutait bien que le Aoi n'aimerait pas forcement être surnommer ainsi, et Ruki ne pouvait pas se permettre de perdre encore un travail... Une promesse était une promesse, et il n'y avait rien de plus sacré aux yeux de Ruki, surtout lorsqu'elles étaient faîte à sa petite soeur.

Aki-chan

Aki-chan

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Il le regardait calmement, toujours ce calme certain qui ne présageait rien de bon. Il avait des idées de dédommagement, des idées perverses, oui c’est certains ce garçon en était un et il était fier de l’être. Mais alors qu’on croirait qu’il ne se soumet pas c’est son rêve à lui, son petit jardin secret même personne ne l’avait encore possédait. Il voulait qu’on le domine, qu’on le surpasse. Il souriait doucement en imaginant ce garçon lui obéir au doigt et à l’œil. Mais en fut sortit en entendant sa voix. Il s’étira donc comprenant que le temps de la rêverie était finit et qu’il allait devoir travailler.

« Tout à fait apportes moi un grand verre de lait à température ambiante… S’il y a une once de froideur ou de chaleur, tu auras commis une première et je suppose toute dernière faute ici ! »


Il aimait le lait exactement comme celui que boivent les bébés. D’ailleurs, Ruki va bien voir que c’est encore un enfant, il boit souvent du lait, mange des cookies, il s’amuse à des jeux vidéos seul dans son coin. Seul… C’est d’ailleurs ce qui qualifie le plus notre jeune homme. Sur sa chaise, il regarde il scrute, il admire encore une fois ce garçon si près mais à la fois si loin. Il ne sait pas comment réagir, enfin si il sait, il va devoir tout de même lui dire comment ça marche. Il rouvre la bouche près à donner une dernière explication, il est aimable, il en a déjà renvoyé pour moi que ça. Mais il a lu dans la recherche qu’à fait le détective que ce garçon avait une sœur. Est-ce qu’il travailler pour elle ? Il eut un petit sourire, il allait voir jusqu’où sa sœur pouvait compter. Peut-être qu’il lui mentait et qu’il ne tiendrait pas le coup. Cela ne serait guère étonnant avec notre beau jeune androgyne patron de celui-ci. Enfin, il murmura tranquillement ce qu’il allait devoir faire en prenant son temps.

« Je serais dans mon bureau… Troisième étage, tu montes l’escalier principal et tu tournes à droite… Tu continue jusqu’à voir une porte avec écrit dessus que c’est mon bureau. Tu tapes trois coups, pas un de plus, pas un de moins et tu rentres en silence. Tu poses le verre sur mon bureau, là où il y a le sous verre, pas à côté, tu ne renverses rien, et tu t’installeras sur la chaise à gauche de moi. Tu te tiendras tranquille jusqu’à ce que je t’appelle à nouveau ou te dises de bouger ! Pas le droit de dormir, de sommeiller, ou de rêvasser ! Cette explication au sujet de ta conduite quand je travaille et la première et la toute dernière j’ai horreur de me répéter ! »


Il le regarda alors et se leva aussi simplement lui indiquant alors quelle porte prendre pour aller en cuisine. Ce garçon avait tout d’un roi sérieusement, il voulait contrôler même les pensées de ses serviteurs. Il ne dit rien de plus et commença à monter les marches d’un pas tranquille. Etant claustrophobe, il n’y a pas d’ascenseur dans la demeure, il préfère de toutes manières entretenir sa forme grâce à la marche à pied, car rien que ce promener dans la maison était une grande aventure. Il souriait légèrement satisfait et entra dans son bureau pour travailler, il ne devait pas perdre trop de temps quand même. Il en avait déjà perdu assez avec son autre serviteur qui n’avait même pas tenu une semaine. D’ailleurs, Ruki en marchant dans les couloirs, allait sûrement entendre parler de ce serviteur qui n’avait pas fait la semaine. Aoi étant qualifié de démon, et tout le monde se demandait quand il allait enfin être repris en main par ses parents, bien sur tout le monde ignore donc c’est normal que tout le monde veut que ses parents le fasse obéir. Quand Ruki rentrera dans le bureau, il verra le jeune homme plongeait dans d'instance réflexion pencher sur les papiers de l'entreprise...

Kawauso

Kawauso

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Et encore du blabla... décidément, cela devait la spécialité d'Aoi... Un lait à température ambiante... Ruki se retient de justesse d'esquisse un sourire... Sa petite soeur prenait la même chose avant d'aller dormir... Elle ne pouvait pas partir au pays des songes sans son verre et l'habituel chanson que lui chantait Ruki... Toujours sans un mot, il se contenta d'hocher la tête pour signaler qu'il avait bien compris les éxigences de son petit patron... Dans le genre exigent y'avait pas pire... Enfin, tant que son boulot consistait à lui apporter des verres de lait, cela devrait aller.

Et bien... Il n'avait encore rien vu apparemment, comme un si petit bonhomme pouvait avoir autant de critère de sélection ? Ravalant une fois de plus ses répliques, il se contenta d'un nouveau hochement de tête, essayant de mémoriser du mieux qu'il pouvait toutes ses attentes. Ne pas se faire renvoyer, surtout pas... Jamais il ne pourrait se le pardonner si il venait à trahir sa parole.
D'ailleurs une fois que son patron fut partit, le petit Ruki se dirigea vers la cuisine, et sortit son portable de sa poche, il lui avait dit qu'il l'appellerait une fois arrivé... Et c'est ce qu'il fit, tout en cherchant cette fameuse pièce...

-Oui ? C'est moi... Oui... ne t'inquiètes pas, tout va bien... Tu écoutes bien Kimiko hein ? Oui, tu me montrera tout ça quand je rentrerai... Oui... Non, ils sont tous très gentil... Non, pas du tout... D'accord, je te rappellerai ce soir sans faute, avant que tu n'ailles de coucher... Oui... A plus tard Yume...

Raccrochant, le beau blondinet laissa échapper un soupir, alors qu'il arrivait enfin à cette cuisine, il n'aimait pas laisser ainsi sa soeur... Enfin, elle était entre de bonnes mains... Bon, alors... Un verre de lait, température ambiante... Pas de soucis pour ça. Il en avait l'habitude après tout...
Saluant par la même occasion toute personne qu'il croisait, Ruki se rendit très vite compte que le petiot était craint par tous, respecter par tout le monde, mais en même haïs... et à chaque fois on lui souhaitait bonne chance... Pour le coups, il avait l'impression d'être un condamné à mort...

Être discret n'avait jamais été un problème pour Ruki, il avait toujours su être aussi silencieux que l'ombre, que se soit la nuit lors de ses sorties avec ses amis, ou lorsqu'il rentrait chez lui, pour rentrer dans la chambre de sa petite soeur et s'assurer que tout allait bien pour elle. Le verre de lait en main, Ruki tentait, tant bien que mal, de se souvenir de ce que lui avait débité le petiot... Lui et le sens de l'orientation n'avait jamais été bon ami, alors dans une baraque comme celle ci, ça allait être dur de se repérer... Encore heureux qu'il rencontra d'autres employés, assez sympatique pour lui indiquer le chemin, et surtout le mettre en garde contre le petit Tyran, comme ils se plaisaient à l'appeler entre serviteurs... Il le remercia avant d'enfin arriver à cette porte... Frappant trois coups, il entra... Dans un parfait silence sans même chercher à savoir ce que son... patron faisait, posant le verre à l'endroit exacte indiqué, il alla s'asseoir à sa gauche...

Pas rêvasser... Pas Dormir... Par sommeiller... On allait lui dire aussi... Assis sur sa chaise, ses pensées dévièrent bien rapidement, tout en restant attentif à l'autre petiot qui semblait plonger dans son travail...

Aki-chan

Aki-chan

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Peu de temps après l’entrée de son nouveau serviteur un autre homme rentra, deux coups secs. Il ne releva pas la tête et savait qui c’était lui tendant sans un mot un rapport. Il leva finalement les yeux en regardant cet homme qui semblait d’un certaine âge. On voyait une certaine ressemblance physique, il faut dire que cet homme n’est autre que son père. Il le regarda et attendit qu’il est finit de lire la première page du rapport. Il se mit bien au fond de son fauteuil se moquant bien que son nouveau serviteur soit au courant de quelque chose. Il avait les moyens de le faire taire surtout que Ruki ne le savait pas mais le jeune homme avait un homme qui surveillait la petite sœur. Mais tellement discret, que personne ne pourra s’en rendre compte. Il était payé pour ne pas se faire voir. Il sourit un peu avant de prononcer comme si c’était une chose tout à fait normale.

« Tu cesses tout de suite de penser à cet investissements c’est d’un ridicules. Tu vois, tu ne peux vraiment pas prendre d’initiative. Tu vas nous ruiner si tu continues, je t’interdit formellement de recommencer à suggérer des projets je perd un temps précieux ! Maintenant sors ! »


Il le regarda sortir et attendit qu’il ferme la porte pour commencer à boire son lait. Il n’avait pas le mot tendre. Il fit une légère moue en regardant les papier qui était sur son bureau, c’était d’un ennuie. Il se mit donc à tapoter son crayon sur le bureau, il avait envie de jouer. Il posa alors un regard sur son serviteur et se mit à sourire doucement. Il avait envie de le pousser à la faute, cette cruelle faute qui lui permettrait d’obtenir autre chose, ou son renvoi tout dépend de la décision qu’il prendra. Mais il en avait cruellement envie, peut-être que c’était encore un aspect de sa personnalité de vouloir mettre les autres sur le fil du rasoir, alors que lui, du haut de ses 16 ans, bientôt 17 ans le monde fonctionnait comme il le souhaitait, son monde plutôt. Il le regardait tapotant doucement son crayon sur le bureau cherchant quelque chose à faire qui serait amusant, voir son pouvoir une nouvelle fois s’exercer.

Il eut alors une idée, une petite idée simple et pourtant si compliquée au final de part l’adresse de ce qu’il allait demander. Il se remit donc bien à son bureau regardant ce qu’il avait devant lui et il demanda alors comme si c’était quelque chose de tout à fait banal.


« Va me chercher mon livre préféré … C’est le seul livre de contes il n'y en a qu'un dans cette maison… Tu as une heure au maximum ! »


Il le laissa partir et mit son chrono tout content en se remettant à travailler. Ce livre se trouve dans la bibliothèque, mais déjà il faut trouver cette bibliothèque qui est au plus haut étage et ensuite, elle est tellement grande que sans le nom précis de l’ouvrage il aura beaucoup de mal à savoir. Enfin, il avait peut-être assez de courage pour le chercher en une heure. Cela le fit sourire en continuant de travailler, oui il aimait faire se genre de coup, il demanderait ensuite à Ruki de lui lire un conte puis d’aller le ranger. Aussi fou que lui on ne trouvait pas. Il aimait jouer avec les gens faute de ne pouvoir jouer physiquement avec eux… quoique il était tellement beau qu’il lui proposera l’échange, avec un peu de chance il tiendra tellement à sa sœur qu’il voudra bien. Il est à savoir que Aoi ne comprend pas l’amour qu’on peut éprouver pour des frères ou des soeur vu qu’il n’a jamais eu un regard de leurs part malgré le fait qu’ils soient 7 enfants.

Kawauso

Kawauso

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Le blondinet était bel et bien en train de rêvasser mais gardait pied avec la réalité, pour être sur de ne louper aucun caprice du petit tyran... Si bien qu'il ne sursauta même pas lorsqu'on frappa à la porte, l'air de rien, ses yeux noirs dévièrent vers celle ci... Et un homme d'un certain âge fit son apparition... La ressemblance avec le petiot était assez frappant et Ruki en déduisit qu'il devait avoir à faire à son père... C'était déroutant comment l'homme semblait tout effacer devant son fils, on aurait plus dit un employé devant un patron, que deux personnes de la même famille... C'était impressionnant... Mais la grande surprise du blondinet, bien qu'il maîtrisa les émotions qu'il affichait, fut la manière dont Aoi parlait à son père et surtout la nature de leur discutions... Cette fois si, il touchait le sommet de la folie.

Mais fidèle à ses résolutions, il ne dit aucun mot et resta stoïque son regard restant accroché à la porte et non pas sur les deux hommes... Une fois l'homme partit, le petiot sembla se désintéresser totalement de son travail, au vu du tapotement régulier qu'il infligeait à son stylo...

Hein ? Quoi ? C'est tout... Pas le titre ni même l'auteur... et encore moins l'endroit où il se trouve... Mais comment voulait il qu'il réussisse avec ça ? Portant ses yeux noirs sur lui, Ruki compris alors... Il ne voulait pas qu'il réussisse... Il voulait s'amuser, le tester, voir de quoi il était capable... Mais il ne voulait pas le voir revenir avec. Serrant les poings, s'en rien dire, Ruki se leva et quitta la pièce, il ne lui accorda pas un seul regard... Et ce n'est qu'une fois qu'il est tourné au coin d'un couloir, qu'il frappa de toutes ses forces le premier mur venu... Mais qu'est ce qu'il lui faisait ce type ? Pourquoi voulait il le voir échouer ? Ruki avait besoin de ce job... Les soins pour sa petite soeur malade coûtait chère... Et il n'accepterait jamais d'être séparé d'elle... Pas plus qu'elle n'accepterait d'être séparé de lui d'ailleurs. Se forçant à se calmer, le blondinet cogna une nouvelle fois contre ce mur qui ne lui avait rien fait... La douleur qui se propagea dans la main eut au moins le mérite de le ramener sur terre... Il n'avait pas de temps à perdre... Déjà dix minutes qu'il était partit...

Bon... Un livre... ça doit bien être dans une bibliothèque non ? Il regarda autour de lui, comme si il y aura un panneau pour lui indiquer quel était le chemin à prendre... Mais non... Encore heureux qu'il tomba sur un serviteur qui le conduisit à la bibliothèque... parce que sinon, le Ruki serrait encore à errer dans un des couloirs... Foutu manque d'orientation... Arrivant des les portes de la pièce... Il s'arrêta devant les immenses étagères de livre qui lui faisait face.... Il ne put que soupirer, en maudissant ce foutu petit Tyran... Comment pouvait on retrouver un livre en particulier la dedans, sans même connaître le titre ? C'était impossible... Et pourtant, Ruki comptait bien y arriver... Il ne voulait pas commettre cette faute que le petiot attendait qu'il fasse... Le blondinet ne comptait pas se laisser virer comme ça...

40minutes... C'était tout ce qui lui restait... Sans compter les dix minutes qu'il lui fallait pour retourner au bureau... Si il ne se perdait pas... Donc une demi heure pour retrouver ce fameux livre de conte... Alors autant commencer tout de suite... Si ce livre était le préféré du petit tyran, il n'allait pas se trouver dans un recoin poussiéreux de la pièce, ça semblait logique... Ensuite, il tenta de retrouver tous les contes qu'il avait put lire à sa soeur... Avec un peu de chance, son imbécile de patron, aimait les même histoires que Yume, sa petite soeur. Alors Ruki se mit en quête de ce fameux livre, regardant les nombreuse étagère, avec l'espoir fou de le trouver... Combien de fois cru t'il trouver cette ouvrage avant de se rendre compte que ce n'était pas ça ? Loin de perdre espoir, il continua de chercher encore et encore, ignorant la douleur lancinant de sa main...

9minutes... Un léger cri de joie resona dans la bibliothèque, il venait de le trouver, serrant l'ouvrage dans sa main, il se dépêcha de partir, espérant tomber sur le bon chemin tout de suite, mais à croire que sa chance venait de l'abandonner... Il erra dans les couloirs... jusqu'à ce qu'il tombe enfin sur ce bureau... Ignorant depuis combien de temps il était partit... Il reprit son souffle, frappant trois fois à la porte, rentrant tout en silence, déposant le livre dans un coin du bureau et s'asseyant à sa gauche sans dire un seul mot, alors qu'intérieurement, il priait pour avoir réussit.

Aki-chan

Aki-chan

Entre serviteur & esclave [ Ruki & Aoi ] Aoigazette1


Des papiers encore et toujours des papiers, il commençait à ne plus pouvoir les voir. Il n’en avait plus envie, il voulait tout voir disparaître mais pourtant remplissait, signait et envoyait à ses frères et sœurs ce qu’ils devaient faire. Il était seul dans son bureau, c’était bizarre, mais bon, le jeune homme devant ce bureau de ministre aussi faisait tâche. Un enfant de cet âge là n’a pas sa place ici. Mais personne ne s’en rend compte. Il répond à tous ceux qui sont là et répond au téléphone. Enfin, jusqu’à ce qu’il entendent les trois coups. Il relève la tête et voit qu’il est en retard. Il attend, le regarde, il est sage et respecte la règle comme c’est mignon…Mais notre jeune tyran le sera beaucoup moins.

« Tu as … cinq minutes de retard… Tu comptais vraiment me faire attendre ? »


Oui le drame, cinq minute, mais c’était assez pour lui faire des reproches qui lui permettront d’avoir ce qu’il souhaite. Il voulait ce boulot, mais ce ne serait pas de tout repos… Quoiqu’il lui proposera en échange de l’acceptation quelque chose qui pourrait surprendre bien des personnes… Mais ça, il ne le dira que s’il accepte.

« Bon… Je te propose quelque chose… Je te laisse une chance pour que tu ne sois pas renvoyé sur le champ… »


Il eut un petit sourire, depuis le début il voulait en venir là, il voulait avoir ça, avoir le corps de son employé à son service. Mais ça, il ne pouvait le lui dire directement, il ne voulait pas en faire un esclave, quoique le petit tyran faisait un peu ça avec ses serviteurs, il les faisait devenir ses esclaves en demandant toujours l’impossible. Quand il en avait assez d’un il trouvait toujours prétexte à le renvoyé, mais il était étonné de voir que le livre était là sur son bureau. La plupart du temps, une fois à la bibliothèque personne ne cherchait où il était. Pourtant, il était toujours à la même place. Toujours sur cette étagère, entre les deux mêmes livres. La raison pour laquelle il ne changeait, et ne devait changer de place sous aucun prétexte c’était que le jeune homme venait souvent avant de s’endormir lire un conte. Il prit donc son verre de lait et après avoir but une gorgée se remit à parler. Peut-être qu’on aurait pu penser qu’il allait faire un coup moins pervers. Mais depuis le début Ruki avait du s’en rendre compte ce jeune homme était bien plus mature qu’on le croit, malgré le fait qu’il était assez… voir très… capricieux.

« Chaque erreur à partir de maintenant tu l’as compense en m’offrant une partie de ton corps que je choisirait moi-même… »


De la prostitution ? Bah, il le prenait comme il le voulait mais au fond la seule chose qu’avait besoin Aoi c’est d’un peu d’attention, et il fallait le dire ce jeune serviteur lui plaisait vraiment. D’un point de vue physique il était complètement irréprochable. Il sourit doucement attendant sa réponse, au fond, il se disait qu’il allait refusait, qui ne refuserait pas de donner son corps à un enfant qui allait juste profiter de lui car sans lui, et ça l’enfant le savait, l’autre serait renvoyé. Il faudrait être fou, ou juste avoir besoin d’une tonne d’argent. Il soupira donc encore une fois avant de se remettre au travail. Son père le dérangea de nouveau. Il avait toqué deux fois et venait chercher les payes des employés pour les donner. Le jeune Aoi soupira, il était en pleine conversation et il lui lança la pochette en silence s’enfonçant encore une fois dans son fauteuil. Puis il prit le livre de conte. Il en avait sa claque de cette salle. Il avait terriblement envie de bouger mais ne pouvait pas.

Il regarda donc encore une fois Ruki du coin de l’œil, cette fois il n’était pas tourné vers lui attendant sa réponse. Il ouvrit le livre et chercha son petit conte préféré. Un conte qu’il avait toujours aimé sans même bien comprendre pourquoi. « Princesse réponse ». C’est comme si au final il n’avait pas aussi une pensée derrière la tête, cette pensée si simple mais qu’il ne parvenait pas à voir. Il ne sortait jamais du domaine, petit tyran qui ne passait même pas les grille de cette maison, son père et son très grand frère représentait l’entreprise, lui restait dans l’ombre alors qu’il allait jusqu’à donné à chacun la paye qui lui revient. Une sorte d’enfant oublié qu’on ne considère plus que comme un prodige qu’il faut protéger. Il lisait donc ce conte concentrait, oubliant même la présence du serviteur. Choisir ? Qu’il le fasse et ne l’embête pas, il aura un mois de salaire quand même à la fin de la journée, enfin pas un mois complet vu qu’il n’avait pas finit la journée.

Kawauso

Kawauso

Entre serviteur & esclave [ Ruki & Aoi ] Rukibishonenkawaii2sf2

(C'est tout court pardon pardon pardon >.<)


Le petit Tyran était en train de lui piquer une crise pour... 5 Minutes ? Mais c'était pas croyable... Il l'avait trouvé son livre, sans même savoir quel était le titre, sans connaître la maison... C'était un véritable démon ce type... Ravalant sa rage, encore heureux qu'il s'était défoulé sur le mur avant de rentrer, il ne dit aucun mot... Se contentant d'hocher d'un bref signe de tête, alors qu'il priait intérieurement pour ne pas se faire virer à cause de ça. Ce serait tellement injuste... Quoiqu'il était bien passée pour savoir qu'il n'y avait pas de justice en c e bas monde...
Gardant obstinément le silence, il attendait en quelques sortes le verdict d'Aoi.

Ah sa première phrase, tout naïf qu'il était, il était persuadé que le petit Tyran ne lui dirait rien, qu'il le réprimanderais et puis c'est tout... Mais voilà... Il avait tort, et la claque qu'il se prit intérieurement fut terrible.
Les pensées de Ruki se stoppèrent immédiatement... Il avait pas entendu, il n'avait pas put proposer ce qu'il venait d'entendre... C'était pas possible, personne ne pouvait donner un tel choix. Personne, pas même un petit tyran... Et pourtant... Ruki sut qu'il était tout ce qu'il y a de plus sérieux... Serrant les poings sur son pantalon, le blondinet ne dit toujours rien, ce n'est pas comme si il avait le choix... Ce job, il en avait besoin, plus que tout, plus que n'importe quoi, Yume comptait sur lui... Si il se faisait encore une fois renvoyé, on lui retirait la garde de sa soeur... Et il le savait... Il devait tout faire pour garder son travail... Tout... Même si cela signifiait... être entièrement à son service...
Ses yeux noirs fixés sur le jeune homme et son père... Son choix venait d'être fait... Il resterait sous ses ordres, persuadées qu'il avait juste à ne plus commettre d'erreur... Qu'il était naïf le petit Ruki, tellement naïf, il était persuadé de pouvoir y arriver, de toutes les manières, il ferait tout pour sa jeune soeur...

Il faillit répondre, mais remarqua bien vite qu'Aoi s'était plongé dans un de ses contes... En faîte, le petiot n'était qu'un sale gosse... Qui avait l'habitude qu'on cède à tous ses caprices, et il savait comment s'y prendre pour le faire... La preuve, Ruki était obligé de plier à ses règles, même si cela l'en rageait au plus haut point... Il se forçait à garder son calme... Et ce n'est que lorsque le petit tyran eut finit son conte, qu'il prit, enfin la parole...

''J'accepte''

Ce fut tout ce qu'il lui lança, sans même lui accorder un regard... Il avait du mal à le croire lui même... Mais si pour aider sa soeur, il devait se prostituer, il le ferrait sans hésiter une seule seconde. De toute façon, il ne ferait plus d'erreur...

Aki-chan

Aki-chan

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[T'en fais pas j'adore =) ]


Il lisait son conte en balançant doucement ses jambes, une douceur et une gaieté retrouver. Il était fasciné apr ce qu’il lisait et quand il eut fermer son livre il était plus que ravi planant encore dans cette histoire qu’il connaissait déjà par cœur. Il entendit alors la réponse et ne put retenir un petit bruit de surprise.

« Ah ? »


Il fut extrêmement surpris, au final il c’était fait une raison, il était sûr qu’il allait perdre son nouveau serviteur si sexy. C’était dommage mais il se serait fait une raison, ce n’est pas comme si il était amoureux de lui. Il l’avait juste remarqué dans les papiers, cette dévotion pour sa petite sœur. Est-ce que c’est ça qui le rendait curieux de voir les limites de son nouvel employé ? Peut-être, mais bon on ne saura pas, il ne pouvait pas le dire au final.

« Euh je veux dire… Très bien… »


Il était assez déstabilisé, cet amour qu’il y avait pour sa petite sœur le rendait encore plus curieux. Il le regarda et eut un petit sourire par la suite. Il allait faire une bonne action, mais avant il allait prendre possession de ce qu’il voulait. Il alla doucement à son oreille et y déposa un petit baiser. Un baiser simple avant de laisser sa langue le lécher doucement. Il mordilla doucement le lobe. Même si Ruki était écœuré, il ne semblait pas bouger. Sa sœur… Tout pour ce petit être ? Il était près à mourir pour sa sœur sentiment qu’il n’éprouvait pour personne. Lui qui n’avait pas même connut ça de ses parents. Sa mère mourir pour Aoi la bonne blague. C’était si froid, si austère dans son monde, qu’el était cet être qui osait venir et montrait qu’il aimait à un point inimaginable une autre personne. Quelqu’un qui n’aurait peut-être jamais du y mettre les pieds. Il sourit doucement encore une fois, enfin encore c’était peut-être la première fois. Il continuait de mordiller son oreille avant de doucement se mettre à souffler ce qu’il avait en tête.

« Tu fais tout ça pour ta sœur je me trompe ? Si tu veux je lui offre une chambre… Je lui paye tous les soins qu’elle a besoin, une infirmière se tiens à sa disposition 24 heure sur 24… tu peux aller la voir quand tu veux… enfin sauf quand tu es avec moi cela va sans dire… »


Il avait pensé cela bon de préciser qu’il devait rester avec lui jusqu’à sa pause et revenir ensuite. Quand il travaillera par exemple il le laissera. Mais cette décision lui appartenait uniquement. Aoi faisait des cadeaux, mais il n’allait pas lui refaire un tel cadeau, même loin de là après ce jour, il sera insupportable… Enfin, insupportable surtout si on lui refuse son cadeau. C’est un petit enfant capricieux il faut pas l’oublier, on ne peut pas refusait un de ses présent et là c’était un présent bien onéreux. Mais sa fortune était visible. Ruki avait du bien voir qu’il avait le porte monnaie de la famille à sa manière de parler à son père. Il avait tout pour lui c’est aussi simple que ça mais au final il avait si peu à lui car tout était fade et triste. Il continuait donc de mordre cette oreille, c’était son bien et il s’en délectait. Mais il voulut finir il commença donc à doucement arrêter.

« En échange… Tu es disponible tous les jours de la semaine et les congés c’est moi qui décide quand et combien de temps… Je te fais cette offre une fois… Je ne la referais pas, c’est une sorte de cadeau de bienvenue pour avoir survécu à ta première journée… ! »


Il le regarda et se retourna par la suite lâchant son oreille. Il l’avait lâchait, cette oreille était à lui maintenant. Il alla à son bureau et lui donna une enveloppe contenant son premier mois. Il ne proposera jamais deux fois une offre aussi généreuse. Mais il n’avait pas l’intention de faire du mal à cette gamine, non, il avait juste envie de voir si cette petite fille pouvait devenir son ami. Lire des contes avec elle et jouer avec elle, retrouver un bout de son enfance. Son offre était égoïste sans l’être au final. Mais bon, il avait l’argent pour et ça c’était un fait ! Ici, personne ne comprendrait son geste, mais il s’en fichait, il était le tyran, haïs de tous et respecter aussi de tous. Il soupira un peu et pris son livre lui faisant signe de venir. Ils allaient aller dans sa chambre, il avait envie d’un bon bain chaud et les services de Ruki ne s’arrêtaient que quand lui le désirait. Il ne mettait jamais d’horaire dans ses contrats. Mais de toutes manière le petit blond n’allait sûrement pas protester car avec le montant de sa paye… quoique non sur le chèque c’était raisonnable. Mais pour une journée, combien il allait gagné en restant à ses service. Bon s’il acceptait l’offre moins c’était certains vu qu’Aoi allait payer pour la sœur, mais quand même en conséquence du travail effectuer.

Kawauso

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Serrant les poings, Ruki avait du mal à croire qu'il l'avait finit par accepter, et pourtant, si le choix était à refaire, il recommencerait, et sans aucune hésitation... Sa soeur était plus importe que sa fierté, et que sa vie... Il ferais n'importe quoi pour lui... Même Aoi sembla surpris de sa réponse, à croire qu'il se préparait à son refus et à le renvoyer dans la seconde, mais il se repris bien vite. Mais il se reprit très vite. Lorsque le petit tyran se leva, Ruki se crispa sur sa chaise... Mais lorsqu'il ''s'appropria'' son oreille, ne put que pencher la tête sur le coté, il avait toujours été très sensible des oreilles, de même que sa nuque d'ailleurs... Et il faut dire que le petit tyran savait très bien si prendre. Tentant de garder les idées claires, Ruki ne put retenir une exclamation de surprise devant sa proposition... Il ferait ça ? Comme ça ?

Ah encore, il se disait... Quoique, le bruit était maigre à payer... Si sa soeur pouvait avoir des soins quotidiens... Et surtout, elle serait à ses cotés, même si cela le mettait encore plus sous la coupe du petit tyran, il s'en moquait, et royalement, sa soeur... sa toute petite soeur, la seule personne qui est une place de choix dans le coeur du blondinet, elle était tout ce qu'il restait de sa famille, c'était son trésor... Sans elle, il y a de grande chose que le Ruki ne soit déjà plus de ce monde, il fut une époque, où il continuait de respirer, juste pour elle... Yume était la seule chose de bien dans sa vie, et il veillait sur elle comme le grand frère modèle qu'il était... Alors refuser une telle offre, même si elle venait d'un petit tyran, c'était tout simplement hors de question.
Continuant, sans le vouloir, de pencher sa tête sur le coté, Ruki avait bien du mal à garder les idées clairs... Même si il ne se l'avouerait jamais, il était plutôt mignon son parton... Dommage qu'il soit si méprisable.

Je... Oui, j'accepte... Votre...offre.

Finit il par dire, alors qu'Aoi se redressa, retourna et lui tendit une enveloppe... Son argent du mois... Il avait passé la première journée... Et il avait survécu... Et surtout, surtout, la situation de sa soeur allait considérablement s'améliorer, en contre partit, il avait perdu une pseudo liberté.
Il se leva, sans plus rien dire, se préparant à le suivre, ignorant ce que lui réservait cette fin de soirée, avec un peu de chance, si l'offre du petiot tenait toujours, sa soeur pourrait peut être venir dès ce soir et surtout... Elle aura sa chanson en direct ce soir... sans téléphone... C'était un rituel qui avait commencer avant même que Yume ne saches parler, maintenant âgé de 7ans, la petite refusait tout simplement de dormir sans que son cher grand frère ne soit passée dans sa chambre pour lui lire une histoire, et surtout, pour lui chanter sa musique...

Sortant a soeur de ses pensées, Ruki se concentra plutôt sur le chemin qu'ils prenaient... Il n'avait plus le droit à l'erreur maintenant... Sinon, il le paierait, et de son corps...

Aki-chan

Aki-chan

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Il avait bien vu l’effet que cela faisait quand il touchait à son oreille. Cela l’avait légèrement fait sourire, évidemment qu’il allait profiter du fait d’avoir trouvé l’un de ses points faibles c’était tout à fait normal d’ailleurs. Si jamais il ne le faisait pas il y aurait un problème surtout qu’Aoi est un enfant capricieux jusqu’au bout, il demandait, il avait c’est automatique mais il n’en abusait qu’à de rares occasions. Enfin… sauf quand il était question du personnel moche, celui qu’on lui donnait sans qu’il donne son avis. Il voulait avoir son mot à dire sur tout et n’importe quoi. Il était le maître ici et ça, tout le monde l’avait bien compris. Il tenait sous son bras son beau livre de conte. Si la petite fille venait, il y avait une chose certaine, Aoi irait dans sa chambre lui lire des contes de fée. Même si son grand frère le veut pas, il s’en fichait il irait c’était lui le patron et lui qui allait tout payer pour cette jeune fille alors on allait pas lui interdire de lire des histoire et si elle était gentille elle serait même chouchouter par le tyran. Mais, il la tiendra bien loin du reste de sa famille, bien loin des autres. Rares seront ceux qui s’approcheront de la petite fille, mais il ne l’empêchera pas de courir, sauf qu’un homme, celui qui avait mené sur elle continuerait de la suivre discrètement pour qu’il ne lui arrive rien. Si jamais on obtenait un moyen de pression sur Aoi cela deviendrait problématique. C’est pour ça qu’en proposant cela il s’exposait aussi. Mais il n’allait pas tenir une gamine loin de son frère alors que lui à la place et l’argent… Et puis, il aimerait voir en direct comment c’est l’amour même s’il se doute que ni l’un ni l’autre ne s’attachera réellement à lui, il voulait voir…

Evidemment il aimait sa sœur, ça c’était une chose certaine vu qu’il accepta son offre le rendant maintenant totalement dépendant de son patron. Il se mit à marcher fermant le bureau à clé une fois qu’il fut aussi sortit et se mit à marcher tranquillement dans les couloirs. Il marchait sans se presser connaissant parfaitement où allait. Mais il prenait les escaliers de services profitant de ces moment où il était loin de tous pour juste parler… Toujours parler de sa voix assurée donnant ses ordres avec une précision déconcertante même.


« Très bien, dans ce cas une fois dans la chambre tu ira dans la salle de bain et tu préparera mon bain… Température ambiante ni trop chaud, ni trop froid et je veux que cela sente la lavande mais pas que ça agresse. Ensuite tu me sortiras un pantalon noir moulant et une chemise bleu pastel ! Pendant mon bain je t’autorise à prendre une douche. Nous irons ensuite chercher la petite demoiselle. »


Il avait dit ça d’une traite, quand le jeune homme entrera dans la chambre il verra quelque chose de simple, de sobre en fait contrairement à ce qu’on aurait pu croire. Sauf qu’il a quatre armoires pour ranger ses vêtements. Une par saison, tout comme sa chambre elle semble un mélange des saisons. Il était obstiner par ça, par le temps qui passe finalement et qu’il ne peut voir défiler dans sa belle prison dorée. Il ouvrit la porte tranquillement, elle était reculée, comme si cette pièce pourtant immense n’avait pas trop lieu d’être là. Comme toujours, aux extrémité. Mais peut-être que c’était fait exprès ; allez savoir l’effet qu’ils ont voulu donner. Une fois dans sa chambre il posa le livre sur son lit et ouvrit une porte entre deux armoires et la lui indiqua rapidement. Une autre chambre à coucher, plus modeste mais tout de même spacieuse. Il résidera là. Il entra dans la pièce avant et il ouvrit une autre porte, encore une autre chambre. Il en avait plusieurs qui étaient reliée à la sienne car autrefois c’était la chambre de sa mère qui avait son enfant et la nourrice à côté. La dernière chambre était plus douce, avec des jouets d’enfant. Il allait évidemment la donner à la petite fille. Il regarda ensuite Ruki et lui fit signe de retourner à la chambre.

Dans la chambre principale, la sienne donc il y avait encore d’autres portes. Une mené par un escalier tenu secret à la bibliothèque, et si on empruntait le même en descendant il finissait aux cuisines. C’était ses passages secrets, le seul à en avoir. Il ouvrit donc une autre porte pour une spacieuse salle de bain. Il y avait dedans une baignoire pour qu’il fasse son bain et deux sorte de douche. Par contre, les parois étaient transparente et donc si Ruki se douchait, comme il pensait qu’il allait le faire pour être propre pour sa petite sœur il serait éventuellement possible qu’Aoi en profite !

Kawauso

Kawauso

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Rukie n'arrivait pas à croire, qu'il allait peut être revoir sa petite soeur, si tôt, si Yume, pouvait le savoir, nul doute qu'elle sauterait de joie dans tout leur appartement, et qu'elle se posterais devant la porte d'entré, jusqu'à ce que son grand frère se pointe et qu'elle puisse lui sauter dans les bras... Comme elle le faisait chaque soir, à chaque fois qu'il rentrait du lycée, ou des jobs qu'il cumulait... Il rallait pour la forme, mais il était toujours aux anges de pouvoir serrer sa petite soeur dans ses bras... Il avait si peu chaque matin de partir, et qu'il rentre le soir pour qu'on lui annonce qu'elle n'avait pas survécut... Comment ferait il si elle venait à mourir ? Jamais il ne pourrait le supporter, jamais... Alors certes il était peu être très protecteur envers elle... Mais dans un sens c'était logique...

IL sortit de ses pensées lorsque la voix de son très cher patron le ramena sur terre... Il écouta attentivement ce qui lui disait, et il hocha d'un signe de tête, il s'habituerait rapidement à ses caprices et exigences, de toute façon, il n'avait pas le choix... Il mémorisa tout intérieurement. Se contentant de le suivre sans rien dire...
Et puis...

Yume...

Finit par dire Ruki, alors qu'il arrivait dan la chambre du petit tyran qu'il n'avait d'ailleurs pas du tout imaginer comme ça, enfin, là n'était pas l'important...

-Elle s'appelle Yume... Et elle ne supporte aucun surnom

En faite dans un sens, sa soeur était un petit tyran avec tout le monde, sauf avec son grand frère, qu'elle admirait plus que tout... D'ailleurs, elle avait déjà tout fait pour lui ressembler, y compris ce travestir en garçon... Il y avait longtemps que Ruki ne l'avait pas vu enfiler une petite robe... Elle avait même finit par se couper les cheveux... Et ce les teindre en blond... Du haut de ses 6ans, elle savait déjà ce qu'elle voulait.
Suivant Aoi dans toutes les pièces, il ne put s'empêcher d'admirer la mise en place des lieux... Sa soeur serait bien ici, il y veillerait personnellement, quitte à satisfaire le moindre caprice du petit tyran...
D'ailleurs, il fallait qu'il lui fasse couler son bain... Ni trop chaud, ni trop froid... température ambiante, parfumée à la lavande, mais sans que l'odeur sois insupportable... Il devrait pouvoir y arriver... Exécutant une légère révérence avant de s'éclipser vers la salle de bain... Ouvrant les robinets d'eau, il s'assura, régulièrement, que l'eau du bain était à température idéal, avant d'y rajouter la senteur de la lavande...
Même si les parois de la douche était tout ce qu'il y a de plus transparente, mais il prendrait une bonen douche comme même... Malgré tout ce que pouvait dire Aoi, Ruki était persuadé qu'il n'intéressait nullement son patron, et qu'il faisait tout ça pour le provoquer...

-Votre bain est prêt...

Fit il après avoir préparé les affaires du petit tyran.

Aki-chan

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Aoi s’était posé près de sa fenêtre regardant simplement au dehors. Il allait devoir trouver un moyen pour avoir le droit de sortir. Ruki lui signala à ce moment le prénom de sa sœur. Il ne leva même pas le regard sur lui pour lui montrait qu’ici sa sœur ne choisirait pas ce qu’il faisait. Ce n’était pas une gamine qui allait le commander. Même s’il risquait fort de l’appelait que par son prénom ne voulant absolument pas finir par s’attacher à elle réellement. Il murmura donc dans un souffle.

« Et ? »


Aoi s’en moquait complètement. Elle n’allait pas faire la loi ici cette gamine c’était clair et net. Déjà, si elle commençait à faire des sienne il lui fera bien comprendre, malgré son jeune âge qu’elle a intérêt à bien se tenir si elle ne veut pas voir son frère renvoyé et endetté. Moyen de faire calmer les enfants quand ils tiennent vraiment à un être cher. Il soupira donc un peu se dirigeant tranquillement vers sa salle de bain. Il eut un léger sourire en sentant l’odeur de la lavande, qu’est-ce qu’il aimait ce parfum c’était vraiment incroyable. Il n’y avait assez de lavande, mais il ne voulait pas avoir mal la tête par la suite donc autant ne pas la mettre entêtante. Sa peau à la longue avait légèrement se goût, un goût suave il faut l’avouer. De toutes manières tous ses produits portent une senteur de fleur printanière. Peut-être qu’il est étrange d’aimer autant les fleur. Mais personne ne lui disait rien, personne ne pénétrait déjà dans cette salle de bain qu’il allait pourtant partager avec son serviteur et la gamine si elle le souhaite !

Il fit une petite moue et posa un œil sur ses produits qui étaient contenue sur deux belles étagères. Bien garni, ranger par ses soins dans un ordre vraiment méticuleux il prit deux tout en double dans ses mains. Il avait pris des senteurs des champs et des senteurs plus nobles. Il mit les senteurs nobles comme les roses sur le sol de la douche et ensuite alla mettre ses senteurs des champs près de la baignoire pour que cela se mélange astucieusement à la lavande. Il refusait qu’il sente le bouc, car pour se laver il faut avoir des produits et c’est pour cette seule et unique raison qu’il lui passait. Aoi était un tyran mais il avait hâte de voir la petite fille, il était très curieux donc c’était tout à fait normal de sa part. Mais il ne le faisait pas voir commençant à déboutonner sa chemise. Après avoir doucement fait entrer son doigt dans l’eau.


« Mouais… On va dire que c’est bon comme ça… ! »


Il n’allait pas dire que c’était très bien réussit, il le prendrait à une faute un autre jour c’est certains, il le poussera à faire des faute pour avoir ce corps tellement désirable. Il était ainsi, il allait avoir ce qu’il voulait coûte que coûte même si cela peut sembler stupide. Personne dans la maison ne le croirait si on disait qu’il avait laissé une deuxième chance à Ruki. Ce chantage, il ne l’avait jamais fait, enfin, personne n’en était au courant car personne n’était au courant qu’il satisfaisait ses instincts primaires ainsi ne pouvant sortir au dehors pour avoir de vraies aventures. Il le regarda alors encore une fois avant de dire tranquillement, lui ne se pressait pas mais le jeune homme avait intérêt à bouger vite avec Aoi.

« Si tu prend une douche grouilles toi de venir je t’attendrais pas après… »


Il avait dit ça comme ça, il n’était pas pudique, il s’en moquait totalement que son serviteur voit son corps. Et quel corps pour un gamin capricieux franchement il était beau comme pas deux. Sa peau toujours aussi pâle, des muscles finement dessinés laissant voir une taille svelte aux courbes harmonieuse. Il avait de quoi faire pâlir de jalousie plus d’un. Il était gâté par la nature mais sur son bras ce trouvait quelque chose de beaucoup moins beau. Une bande qu’il cachait par ses vêtements. Celle-ci était légèrement tâchée de sang. Il ne l’enleva pas et entra dans son bain tranquillement se prélassant simplement.

Kawauso

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Ruki préféra ce taire, à ce ''Et'', il verrait bien par lui même quel sort sa petite soeur réservat à ceux qui osait lui donner un surnom, ou aller à l'encontre d'une de ses envies, oui, à sa manière, elle était aussi un véritable petit tyran, qui n'avait que de respect pour son frère, pour le reste, la petite demoiselle jugeait que le respect se méritait, et elle était très dur avec celle qu'elle méprisait, elle était jeune, mais elle savait déjà se montrer dur...
Il ne dit donc rien, se contentant de le suivre.

Sachant pertinemment ce qui l'attendait si il faisait la moindre erreur, le jeune japonais, c'était appliqué du mieux qu'il pouvait pour faire ce bain, jamais il n'aurait crut que de préparer un bain puisse être aussi difficile, et surtout qu'on puisse perdre autant... Si il se trompait, le petit tyran pourrait prendre possession d'une autre partie de son corps, même si il est vrai que le traitement infligé à son oreille était loin d'être désagréable, il ne voulait même pas imaginé ce qu'Aoi avait en tête, ni quel ''torture" il oserait lui infligé si il venait à se tromper ou à commettre la moindre erreur, c'était un prix qu'il aurait bien du mal à payer, quelques soit la beauté de son patron...

Adossé à un mur, il attendait le verdict du petit tyran... Qui semblait apprécier toutes les senteurs enivirantes, il est vrai que cela laissait pas le blondinet si indifférent qu'il n'y paraissait. Mais il préférait d'air ses instincts primaires. Il alla même jusqu'a détourner le regard lorsqu'il se deshabilla, même si l'étrange bande qu'il portait à son bras ne lui échappa pas.

A nouveau, il hocha la tête lorsqu'il lui dit de prendre sa douche, sans dire un mot, Ruki préfèrait se taire que de dire une bêtise qui pourrait lui coûter cher. Il s'avança vers l'une des douches, se déshabillant sans plus se souier de rien.
Oui, Aoi avait vu juste, Ruki voulait être tout beau tout propre lorsqu'il verrait sa soeur, parce qu'elle serait capable de s'inquièter pour un rien...

A présent totalement nu, il penetra dans la douche, après avoir ouvert l'eau froide.. Il n'y avait rien de mieux qu'une bonne douche glaciale pour se changer les idées, en tout cas, Ruki voulait le croire... Et puis, il soulageait ainsi la douleur qu'il éprouvait à la main. La tête relevée vers le pommeau de douche, il en oubliant la présence du petit Tyran, du pacte qu'il avait fit avec lui pour pouvoir conserver son emploie. Les yeux clos, il n'y avait plus que lui et l'eau froide qui lui coulait sur le corps... Le reste avait tout simplement disparut à ses yeux.

Aki-chan

Aki-chan

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Il avait bien vu qu’il détournait le regard. C’était étrange d’ailleurs comme attitude. Il était mal à l’aise à voir un autre homme nu ? Pourquoi ? C’était une chose tout à fait naturelle quand même que d’être nu, on était pas né avec des vêtements quand même alors pourquoi cette gêne ? Il fit une légère moue, il le lui demandera c’est certain. Après tout il avait le droit de savoir, lui qui allait pousser le petit blond à faire de plus en plus de faute. Il le voulait, rien qu’une fois. Il savait qu’il ne pouvait pas l’avoir comme quelqu’un de normal, il n’y était jamais parvenu à cause de son mauvais caractère. Alors, ne prétendant même pas avoir son cœur, il voulait juste que son corps soit siens. Il n’aura pas le temps de fréquenter quelqu’un d’autre et ainsi il sera uniquement à lui. Ce n’était peut-être pas très juste pour le serviteur qui n’avait pas demandé à finir comme ça, mais la vie est ainsi, remplie d’injustice. Il souriait légèrement rien qu’à cette idée, ce n’était pas de sa faute il avait toujours eu envie d’avoir un si bel amant >-<.

Il le regarda don en entrant dans son bain, il se déshabillait donc. Mais c’était étrange, pourquoi ne pas lui faire dos s’il était aussi pudique ? Il le regardait sans aucun problème, il regardait comme pour mémoriser les courbes de son corps qu’à cet instant il aurait bien voulu explorer tranquillement. Il le fera un jour c’était certain, mais cette idée de devoir attendre le fit doucement avoir une moue. Il n’avait aucune envie d’attendre encore et encore il voulait que son caprice soit tout de suite exaucé… Il soupira un peu…

Il se mit à le regardait de nouveau, il le regardait sans aucun soucis. Il se rendit compte tout de suite que le jeune homme prenait une douche froide. Lui dans son bain se laver doucement, mais l’autre à côté devait vraiment être fou. Il allait avoir mal à la tête avec tout ce froid, s’il avait utilisé de l’eau chaude, il n’aurait pas pu voir ce corps si appétissant, donc au fond même s’il était fou cela ne gêné pas notre petit Aoi. Il y avait de l’eau chaude s’il le voulait, on ne pouvait pas l’accusé de maltraiter son employé quand même. D’ailleurs, c’est quelque chose qu’on remarque, il a beau être un tyran, il ne frappe et ne se met jamais en colère contre ses serviteurs, les seuls à avoir sa colère sont ses géniteurs. Il n’arrivait pas à garder son calme. Il était après tout un simple enfant. C’était normal qu’il ne puisse être totalement patient ou imperméable à des gens qui lui ont donné la vie. Il entendit d’ailleurs qu’on frappait, lui qui se prélassait si bien dans ce bain. Enfin, il était propre notre petit bout, il se laver le matin et le soir. Il sentit pour commencer son bras et se rendit compte qu’il avait enfin le parfum du savon sur la peau. C’était suffisant pour aujourd’hui on va dire. Il soupira tout de même et sortit de l’eau pour prendre un peignoir. Sa salle de bain, tout comme sa chambre était recouverte du stratifié, cela donnait l’impression de bois, mais c’était bien plus facile à nettoyer et marché pied nu dessus était loin d’être désagréable. Il ne vida pas son bain, c’était le travail du serviteur ça tout comme enlever la fine peau de savon qui s’est former au niveau de la surface de l’eau.

Il ouvrit donc la porte à un jeune homme, il était de deux fois son aîné et il exposa un long problème qu’Aoi n’écouta pas pour changer. Il alla à la salle de bain s’habiller et il ouvrit la porte de la douche. Il ne pénétra pas dedans mais son bras sentit bien l’eau glacée. Cela le fit frissonner quand même. Il posa alors sa main sur la bouche de Ruki tout en fermant l’eau lui faisant comprendre de ne pas se faire ni voir, ni entendre. Il sortit ensuite pour retrouver le jeune homme. Ils parlèrent quelques instants ensemble, même si le jeune homme n’écoutait pas grand-chose et enfin il eut l’accord. Le jeune homme sortit laissant Aoi seul sur son lit. Il alla voir donc son serviteur et dit d’une voix tout de qu’il y a de plus tranquille.


« La voiture sera prête dans dix minutes ! »


En fait, le jeune homme était aussi un serviteur, mais plus un débrouillard qu’autre chose. Personne dans la demeure ne doit connaître le visage de ce garçon. Aoi est le seul à pouvoir avoir ce privilège. Grâce à lui, ils allaient pouvoir sortir cette nuit, chose impossible d’ordinaire pour la simple et bonne raison que le petit tyran n’a pas le droit de sortir de cette splendide demeure. En attendant il commença à se reposer légèrement. Il était assez fatigué en fait mais bon, ils allaient devoir chercher la petite fille quand même. Au pire il dormira dans la voiture c’était loin de lui poser problème à lui. Après un petit temps il se releva et regarda Ruki lui faisant signe de le suivre. Ils empruntèrent donc le passage qui menait au cuisine pendant qu’une diversion fut créé et ils purent sortirent. C’était pire qu’une forteresse donc Ils prirent une échelle de corde qui était des deux côtés et enfin ils arrivèrent à la voiture où un serviteur les attendait au volant. Ce serviteur en question était invisible à cause d’une glace noire. Ni l’un ni l’autre ne pouvaient donc se regarder…

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